Direction médicale de Livi France
L’indice de Masse Corporelle, plus communément appelé IMC, est calculé à partir de la taille et du poids selon la formule suivante : IMC = poids en kg/taille² (en m). Il permet d’évaluer la corpulence. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), un IMC normal doit se situer entre 18,5 à 24,9. Des valeurs supérieures ou inférieures à la normale peuvent entraîner des risques pour la santé. Pour en savoir plus, calculez votre IMC ci-dessous.
Calculez votre indice de masse corporelle en indiquant votre poids en kg et votre taille en cm.
Voilà comment interpréter l’IMC selon l’OMS :
Moins de 18.5 : Poids insuffisant et pouvant occasionner certains risques pour la santé.
Entre 18.5 et 24.9 : Poids santé qui n'augmente pas les risques pour la santé.
Entre 25 et 29.9 : Surpoids pouvant occasionner certains risques pour la santé.
Plus de 30 : Obésité, risque accru de développer certaines maladies.
En France, selon les dernières données de Santé publique France, 47 % des personnes âgées de 18 ans et plus ont un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 25 et 17 % des adultes sont obèses (IMC ≥ 30). Ces chiffres montrent une tendance globalement stable pour certains indicateurs mais soulignent une forte prévalence du surpoids et de l’obésité dans la population française.
La formule permettant de calculer l’IMC d’une femme est la même que celle utilisée pour calculer celui d’un homme. Elle se base sur le rapport du poids sur la taille au carré, indépendemment du sexe de la personne.
Chez la femme enceinte ou allaitante, le calcul de l’IMC n’est pas utilisé car il est faussé dans ces cas particuliers.
Bien que calculer son IMC permet d'évaluer le poids de manière efficace, la mesure ne tient pas compte de certains paramètres.
C'est notamment le cas de la masse musculaire, plus lourde que la masse graisseuse sans pour autant être mauvaise pour la santé. Une personne musclée peut avoir un IMC similaire à une personne en surpoids mais la corpulence et l’état de santé sont différents.
La formule ne tient pas non plus compte de la répartition graisseuse, or l’excès de graisse au niveau abdominal est plus à risque pour la santé que celui localisé au niveau des hanches. Un IMC plus élevé mais avec une répartition uniforme des graisses présente moins de risque pour la santé qu’un IMC normal avec un tour de taille important.
De plus, l’IMC est à interpréter en fonction du mode de vie ou encore de l’âge. Un IMC élevé chez un sportif sera moins mauvais qu’un IMC normal chez quelqu’un de sédentaire.
Les normes d’IMC chez l’enfant varient selon l’âge. C’est pourquoi des courbes d’IMC spécifiques leur sont destinées. Vous pouvez les trouver dans le carnet de santé de votre enfant. La surveillance de l’IMC est recommandée au minimum 3 fois par an avant 2 ans, puis au minimum 2 fois par an.
Pour les personnes de plus de 50 ans, les limites de l'IMC pour le surpoids et l'obésité peuvent être plus élevées que pour les adultes jeunes.
Un surpoids augmente le risque de développer :
un diabète de type 2 ;
une hypertension artérielle ;
une hypercholestérolémie (augmentation du taux de cholestérol) ;
des maladies cardio-vasculaires (infarctus, insuffisance cardiaque, angine de poitrine);
certains cancers (côlon, sein, utérus, œsophage ou rein) ;
de l’arthrose en particulier au niveau des membres inférieurs (genoux et cheville) ;
des troubles de la fertilité ;
des troubles respiratoires ;
de l’apnée du sommeil ;
une perte de l’estime de soi, une dépression ou des troubles anxieux.
L'obésité est également un facteur de gravité en cas d'infection. Par exemple, un IMC supérieur à 30 a été identifié comme facteur de vulnérabilité à la maladie Covid-19.
À l’instar d’un excès pondéral, un poids trop bas peut avoir des conséquences physiques et psychologiques.
Au niveau physique, un IMC trop faible peut entraîner :
une diminution des performances avec une faiblesse musculaire et par conséquent un risque de chute ;
des malaises ;
un inconfort digestif ;
une sécheresse de la peau et une perte de cheveux ;
une frilosité anormale ;
un arrêt des règles et des troubles de la libido.
Au niveau psychologique, la dénutrition peut engendrer :
des difficultés de concentration ;
une tristesse ou une irritabilité, voire une dépression.
Dans les cas graves de dénutrition, la température corporelle peut descendre en dessous de 35 degrés et des troubles du rythme cardiaque peuvent engendrer la mort.
L’indice de masse corporelle est déterminé par votre bagage génétique et par votre mode de vie. Des habitudes de vie saines peuvent permettre de lutter contre le surpoids :
Adopter une alimentation équilibrée et consommer avec modération des aliments à teneur importante en graisse saturée et en sucres rapides ;
Pratiquer une activité physique régulière, 30 à 60 minutes par jour, 3 à 5 jours par semaine ;
Préserver son sommeil : un manque de sommeil peut altérer votre métabolisme et favoriser la prise de poids ;
Éviter le stress inutile ;
Il n'est pas nécessaire d'avoir recours à un régime draconien pour atteindre votre poids idéal. Un régime alimentaire basé sur une alimentation saine permet de maigrir de manière progressive et d'atteindre ainsi son poids de forme.
Au vu des risques que cela représente pour votre santé, il est important de le prendre en charge.
Perdre du poids n’est pas toujours simple, il est important d’être accompagné dans cette démarche. Rapprochez-vous d’un médecin ou d’un diététicien qui saura vous accompagner dans votre perte de poids. Si votre situation le justifie, certaines options comme la chirurgie bariatrique peuvent également être considérées.
Si un poids trop élevé est dangereux pour la santé, un IMC inférieur à 18,5 révèle une situation de maigreur ou de dénutrition.
Un médecin peut vous aider à déterminer la cause de cette maigreur :
Si l’alimentation en est à l'origine, il pourra vous réorienter vers un diététicien.
Si cela relève d’un trouble psychologique, comme un trouble du comportement alimentaire (TCA), il pourra vous réorienter vers un psychiatre en cas de besoin.
L’indice de masse corporelle (IMC) est un bon indicateur de la corpulence globale mais il ne reflète pas avec précision la répartition des graisses ou la composition corporelle. Pour obtenir une évaluation plus complète de l’état de santé, plusieurs mesures complémentaires peuvent être associées au calcul de l’IMC.
Le tour de taille : il mesure la quantité de graisse abdominale, facteur clé du risque cardiovasculaire. Chez la femme, un tour de taille supérieur à 88 cm et chez l’homme supérieur à 102 cm est associé à un risque accru de diabète de type 2, d’hypertension et de maladies cardiaques.
Le rapport taille/hanche (RTH) : il compare la circonférence de la taille à celle des hanches pour évaluer la répartition des graisses. Un rapport supérieur à 0,8 chez la femme et 0.95 chez l’homme indique un excès de graisse viscérale.
La mesure de la masse grasse : réalisée à l’aide d’un impédancemètre, elle permet d’estimer la proportion de graisse, de muscle et d’eau dans le corps. Cette méthode est utile pour les sportifs ou les personnes âgées, dont l’IMC peut être trompeur.
Le tour de cou ou de bras : parfois utilisés dans le suivi nutritionnel, ces indicateurs aident à détecter une dénutrition ou un risque métabolique.
En combinant ces outils avec l’IMC, les professionnels de santé peuvent mieux évaluer la corpulence et les risques associés afin de proposer un accompagnement adapté à chaque profil.
Un IMC inférieur à 18,5 ou supérieur à 30 doit vous pousser à consulter un médecin afin de faire le point sur votre état de santé. Si vous ressentez un retentissement physique ou psychologique de votre poids, nous vous invitons également à consulter un médecin.
Que vous soyez trop maigre ou en surcharge pondérale, un nutritionniste peut également vous accompagner pour modifier vos habitudes alimentaires.
Sur Livi, nos médecins peuvent vous aider à interpréter votre IMC et vous proposer une prise en charge individualisée. Une orientation vers un suivi diététique et/ou psychologique peut être nécessaire.
Livi a également lancé un parcours de soins pluridisciplinaires afin d’améliorer la prise en charge des personnes en surpoids et en obésité.
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