Le surpoids et l'obésité sont des maladies chroniques qui impactent directement la santé cardiovasculaire. : en 2022, selon la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie (CNAM)1, 5,6 millions de Français étaient traités pour maladies cardio-neurovasculaires, et 8,5 millions de personnes de plus étaient traitées pour l’existence d’un risque cardiovasculaire. Santé Publique France estime à seulement 10% la part des Français qui présentent une santé cardio-vasculaire optimale2.
Voici 5 raisons d'agir dès aujourd’hui pour protéger votre cœur.
Contenu éditorial soutenu institutionnellement par Novo Nordisk France
1. L’excès de poids surcharge le cœur et fragilise les artères
L’accumulation excessive de tissu adipeux, c’est-à-dire de tissu graisseux, augmente la pression sur la paroi des artères et donc de la charge de travail du cœur, qui doit fournir un effort supplémentaire pour pomper le sang et l’envoyer dans tout le corps.
S’il se prolonge dans le temps, cet effort cardiaque supplémentaire peut conduire à une hypertension artérielle, une usure prématurée des vaisseaux et in fine à une insuffisance cardiaque.
L’hypertension artérielle est la maladie chronique la plus fréquente en France et dans le monde. Elle augmente avec l’âge et toucherait en France 10% des adultes de moins de 35 ans et 65% des plus de 65 ans.*
2. Le surpoids et l’obésité entraînent des déséquilibres du métabolisme
On sait aujourd'hui que l’excès de graisse viscérale est associé à une résistance à l’insuline due à des modifications biochimiques, et à l’épuisement du pancréas qui produit cette hormone de manière excessive. Cette condition aboutit peu à peu à une incapacité de l’organisme à utiliser efficacement le sucre et a pour conséquence une élévation du taux de sucre dans le sang. Ce dysfonctionnement favorise l’apparition d’un diabète, qui lui-même augmente le risque de maladies cardiovasculaires.
3. L’excès de poids s’accompagne d’une augmentation du taux de cholestérol
Le cholestérol et les triglycérides sont des lipides essentiels au bon fonctionnement de notre organisme. Le HDL-cholestérol, considéré comme « bon cholestérol », joue un rôle protecteur et augmente notamment avec l’activité physique. En revanche, un excès de LDL-cholestérol (le « mauvais cholestérol ») et de triglycérides dans le sang peut favoriser l’obstruction progressive des artères, avec des conséquences graves : AVC (cerveau), infarctus du myocarde (cœur) ou artériopathie oblitérante des membres inférieurs. À l’heure actuelle, on estime que 12 millions de Français** ont un excès de cholestérol LDL, un surplus qui se développe généralement silencieusement, sans symptômes, et donc difficile à dépister et prendre en charge de façon précoce. Pour le détecter, une prise de sang à jeun est nécessaire.
4. L’excès de poids réduit la qualité et l’espérance de vie
L'excès de poids ne se limite pas à un impact sur le cœur et la pression artérielle : il affecte aussi la qualité de vie au quotidien, tant sur le plan physique que psychologique.
L’excès pondéral limite la mobilité, favorise les troubles articulaires, augmente la sensation de fatigue et provoque un essoufflement rapide à l’effort. L’accumulation de graisse au niveau thoracique, peut entraver la circulation de l’air dans les poumons, réduisant la capacité respiratoire et augmenter le risque d’apnée du sommeil. À long terme, ces troubles limitent la mobilité des patients, renforçant ainsi le cercle vicieux du surpoids, en favorisant l’apparition de maladies. Mais l'obésité peut aussi impacter profondément la santé mentale des personnes touchées. Elle peut en effet s’associer à :
- une baisse de l’estime de soi ;
- des symptômes dépressifs et des troubles anxieux ;
- des troubles des conduites alimentaires ;
- un isolement social.
5. Le surpoids est réversible et nécessite une prise en charge globale
La prise de poids est un phénomène complexe et multifactoriel. Elle peut être influencée par des facteurs génétiques, hormonaux, psychologiques, médicaux, sociaux, mais aussi par des troubles du sommeil, le stress chronique ou encore certains traitements. Ainsi, elle ne se résume pas à une problématique alimentaire ou à un manque d’activité physique.
Dans ce contexte, la perte de poids ne constitue pas toujours une priorité. Pour certaines personnes, la stabilisation du poids ou l’amélioration de la qualité de vie peuvent être des objectifs plus pertinents et réalistes. Une approche individualisée, respectueuse du vécu et des capacités de chacun, est essentielle.
Il est toutefois possible d’agir sur certains leviers pour améliorer l’état de santé général et réduire les conséquences métaboliques du surpoids. Parmi les recommandations validées :
- adopter une alimentation équilibrée, riche en fibres, en acides gras insaturés (oméga-3 et oméga-9), pauvre en sucres raffinés et en graisses animales ;
- privilégier une activité physique régulière et adaptée, qui contribue à améliorer la sensibilité à l’insuline, la santé cardiovasculaire et la régulation du poids corporel ;
- accorder une attention particulière à la qualité du sommeil et à la gestion du stress, deux facteurs clés dans la régulation hormonale liée à l’appétit et au stockage des graisses.
Ces ajustements peuvent être mis en place progressivement, avec l’aide de professionnels de santé, dans une logique de prévention, d’accompagnement global et de respect du rythme individuel.
L’excès de poids influence négativement la santé cardiovasculaire par de multiples mécanismes, allant de l’hypertension artérielle à l’athérosclérose (dépôts bouchant les artères) en passant par l’inflammation chronique de l’organisme. Cependant, il est possible de réduire ces risques grâce à une approche proactive et personnalisée combinant alimentation équilibrée, activité physique, et gestion du sommeil et du stress. Un suivi médical est indispensable pour évaluer les facteurs de risque et adapter les mesures préventives en fonction des besoins individuels.
