Santé intime : les tabous freinent encore l’accès aux soins des femmes

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Douleurs pendant les rapports, sécheresse ou odeurs vaginales… Une Française sur trois éprouve encore des difficultés à aborder des sujets intimes, même face à un gynécologue. Dans ce contexte, la téléconsultation s'impose comme un levier pour faciliter l’accès à une prise en charge gynécologique.

Paris, le 10 avril 2025 – Malgré les avancées en matière de santé des femmes, la parole reste entravée sur des symptômes pourtant courants. C’est ce que révèle une étude YouGov menée pour Livi : près d’une Française sur trois (32 %) déclare avoir du mal à parler de troubles gynécologiques. Un chiffre qui grimpe à 42 % chez les 18-34 ans — une génération pourtant largement exposée à l’information sur la santé intime.

Ce malaise persistant a des conséquences concrètes : près d’une femme sur deux a déjà renoncé ou reporté une consultation gynécologique. Les raisons ? Un sentiment que le motif n’était « pas assez grave », un manque de temps ou encore la difficulté à obtenir un rendez-vous. Mais les freins émotionnels sont tout aussi puissants : 34 % évoquent la gêne, 27 % craignent de ne pas être prises au sérieux et 25 % ressentent de la honte. Ces chiffres traduisent un décalage préoccupant entre la fréquence des troubles gynécologiques et la capacité à en parler, consulter, diagnostiquer — et traiter.

Un tabou encore plus fort chez les jeunes femmes

Les 18-34 ans sont particulièrement concernées. Parmi elles, 39 % citent la gêne comme frein principal, 35 % redoutent de ne pas être écoutées, et 30 % mentionnent la honte. La relation médecin-patiente joue également un rôle : près d’une femme sur deux garde un souvenir négatif d’une consultation précédente et 60 % des femmes interrogées disent aussi qu’il est plus difficile de parler à un médecin homme.

Pourtant, les symptômes tus ne sont pas anodins : douleurs pelviennes, douleurs pendant les rapports sexuels, douleurs menstruelles aigues, aménorrhée, sécheresse vaginale, pertes anormales… Ces signes peuvent révéler des pathologies comme l’endométriose, l’adénomyose, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), des infections vaginales, des fibromes ou encore un syndrome génito-urinaire liée à la ménopause. Autant de troubles dont le diagnostic est souvent retardé voire négligé, faute d’une parole libérée.

« Trop de femmes vivent avec un inconfort gynécologique en silence. C’est un enjeu de santé publique encore sous-estimé. Retarder la prise en charge, c’est risquer des complications physiques graves — y compris la stérilité. Mais c’est aussi une souffrance psychologique : stress, perte d’estime de soi, impact sur la vie intime. En tant que médecins, notre responsabilité est de favoriser une première consultation accessible, bienveillante et sans jugement », explique le Docteur Nicolas Leblanc, Directeur médical de Livi.

Téléconsultation : une porte d’entrée pour briser le silence

Dans ce contexte, la téléconsultation apparaît comme un levier précieux pour libérer la parole. Elle est perçue par 72 % des femmes comme une solution pour consulter plus rapidement. 66 % apprécient la possibilité de choisir un praticien qui leur convient. Chez les 18-34 ans, 60 % y voient une première étape pour aborder des sujets intimes, et plus de la moitié se sentent plus à l’aise dans ce cadre.

Pour répondre à ces attentes, Livi déploie un parcours de soins gynécologiques pensé pour accompagner les femmes dès les premiers symptômes :

  • Des consultations disponibles en ligne, avec ou sans rendez-vous, 24h/24, 7j/7, y compris les jours fériés ;
  • Des médecins généralistes et gynécologues, inscrits à l’Ordre, formés à l’écoute et à la prise en charge de tous types de troubles : endométriose, douleurs pendant les rapports, troubles des règles, sécheresse vaginale, syndrome prémenstruel, ménopause, fertilité, grossesse… ;
  • Un suivi personnalisé via le dossier médical sécurisé et accessible en cas de changement de médecin ;
  • Un premier avis à distance, avec possibilité d’orientation vers un spécialiste ou des examens en présentiel, garantissant la continuité des soins.

« Notre ambition n’est pas de remplacer la consultation physique, mais de rendre possible cette première étape, souvent reportée. La téléconsultation devient ainsi un levier d’accès aux soins, de prise en charge sans retard au diagnostic et de prévention », conclut le Docteur Nicolas Leblanc.


Méthodologie de l’étude

L’enquête a été réalisée par l’institut YouGov pour Livi du 3 au 6 avril 2025. L’étude repose sur un échantillon représentatif de 1004 femmes résidant en France, âgées de 18 à 60 ans. Les données ont été recueillies à partir d’un questionnaire portant sur la perception, les freins et les comportements liés aux consultations gynécologiques et à la santé intime. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas (âge, région, catégorie socio-professionnelle).

À propos de Livi

Implanté en France depuis 2018, Livi se positionne en tant qu’offreur de soins complets et de qualité, avec une prise en charge des patients en téléconsultation et en présentiel. Kry, sa maison mère, est le géant Suédois de la téléconsultation qui joue un rôle de premier plan dans la numérisation des soins à travers l’Europe avec une présence dans 4 pays (Suède, Norvège, UK et France). Livi emploie plus de 500 médecins généralistes et spécialistes inscrits à l’Ordre, ainsi que des psychologues, autour d’un projet médical innovant basé sur la qualité. 

Livi facilite l’accès aux soins pour tous en intervenant en complément du canal habituel de prise en charge des patients, notamment lorsque celui-ci n’est pas disponible (surcharge du cabinet du médecin traitant, cabinet fermé, week-end, etc.). Les services Livi sont disponibles 7 jours/7, 24 heures/24 via le site web Livi ou via l’application disponible sur smartphone ou tablette. 

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